(Je tenais également à excuser mon mutisme de ces dernières semaines. L'édition de mon jeu de rôle me prend pas mal de temps. De plus, c'est la saison des conventions pour le jeu de rôle. Bref tout cela me tient très occupé. Mais je reviendrai bientôt !)
lundi 30 mars 2009
[Evenement] Retrom sur RetroStillAlive.
(Je tenais également à excuser mon mutisme de ces dernières semaines. L'édition de mon jeu de rôle me prend pas mal de temps. De plus, c'est la saison des conventions pour le jeu de rôle. Bref tout cela me tient très occupé. Mais je reviendrai bientôt !)
vendredi 6 février 2009
[Test] Bio Miracle
Les "+"
- Un très bon Gameplay.
- Un héro attachant.
- Des niveaux amusants.
- La mauvaise gestion des vies rend le jeu répétitif.
jeudi 5 février 2009
[Interview] Un voyage à Hyrule.
Romaric B : Pourquoi donc ?
Link : Simplement parce que mon père, Shigeru Miyamoto, ne me l'a jamais donnée. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais je suis toujours muet dans mes aventures.
Romaric B : C'est vrai ça.
Link : Oui. C'est un aspect étrange des héros de mon père. Ils n'ont jamais le droit de s'exprimer. Je suis heureux de pouvoir le faire ici.
Romaric B : Mario est un peu privilégié sur ce point. Non ?
Link : Oh là. Je ne suis pas ici pour exprimer mes jalousies.
Romaric B : Bien. Cela peut se comprendre aisément. Alors tu es né en Février 1986. Cela te fait quel âge maintenant ?
Link : 23 ans précisément. C'est mon anniversaire aujourd'hui.
Romaric B : Oh ! Joyeux anniversaire Link !
Link : Merci bien.
Romaric B : Alors quels sont tes hobbies.
Link : J'aime beaucoup batailler à l'épée.
Romaric B : Oui. On a vu ça. Dis donc, une question qui me brule les lèvres, ça ne te fait pas mal au crâne de tournoyer tout le temps ?
Link : Si ! Mais mon rôle est d'être courageux. Je ne vomirai jamais à l'écran. La vieille dans la grotte à l'ouest fait d'excellent médicament. Donc tout va bien.
Romaric B : Alors l'épée ?
Link : Oui j'ai commencé, comme tout le monde, avec une épée en bois. C'est un vieux dans une grotte qui me l'a filée. Je l'ai prise puis il a disparu comme par magie. Je ne l'ai jamais revu. Ensuite je suis passé à des épées de meilleure qualité. Une épée en argent puis une épée en or à l'âge de 5 ans.
Romaric B : Dans le célèbre "A link to the past" sorti sur Super Nintendo en 1991. C'est bien ça ? C'est là aussi que tu as appris à tourner sur toi même. Avec cette fameuse technique de l'épée tournoyante.
Link : Oui exactement.
Romaric B : As-tu un autre hobbie ?
Link : Oui. La musique.
Romaric B : L'ocarina que tu as appris la même année ?
Link : Non ? J'ai commencé plus tôt. A un an je jouais déjà de la flute. C'était un instrument genant. En jouer provoquait systématiquement des tornades qui me laissaient à droite à gauche.
Romaric B : Plutôt pratique en fait ?
Link : J'aimerais vous y voir !
Romaric B : Oui mais ça ramenait directement devant les temples ?
Link : Justement ! Raison de plus ! Les temples sont bourrés de momies, de serpents, de squelettes.
Romaric B : L'ocarina c'est donc mieux ?
Link : Oui. Je joue de façon plus variée et les effets sont plus bénéfiques. Le petit oiseau d'Hyrule est beaucoup plus sympa que ces vilaines tornades pleines de sable et de cochoneries.
Romaric B : Ok. Alors parle nous un peu d'hyrule.
Link : Oh là... vaste programme. Pour commencer je dirais qu'Hyrule est un monde merveilleux créé par l'interaction de 3 puissances majeures : la Sagesse, la Force et le Courage. C'est ce que nous appelons la Triforce. Chacune de ces puissances veut prendre le pouvoir. Chaque héro de l'histoire représente l'une d'entre elle. Ce gros cochon de Ganon représente la Force, la charmante Zelda représente la Sagesse et moi le Courage. Le déséquilibre des puissances entrainent le malheur d'Hyrule. La plupart du temps Ganon cherche à s'emparer de Zelda... C'est alors à moi de faire tout le boulot ! Je dois récupérer des armes, des pouvoirs magiques, des fragments de triforce... bref, je parcours les donjons et les labyrinthes pour sauver le monde. C'est un travail à temps plein. Je suis très mal payé.
Romaric B : La princesse Zelda doit avoir les moyens pourtant ?
Link : Les rubis que je récupère me sont souvent volés ! En plus je dois systématiquement les utiliser pour acheter des trucs.
Romaric B : Ok. Est-ce que tu es un elf ?
Link : J'ai les oreilles pointues, je sais bien tirer à l'arc...
Romaric B : Ca ne fait donc aucun doute... Tu es habillé en vert en plus.
Link : Non ça c'est autre chose. C'est mon adhésion au parti écologiste d'Hyrule. Le PEH. Mais bon... il m'arrive de changer de vêtements, contrairement aux autres héros de jeu vidéo. Selon les armures que je porte, je suis parfois en bleu parfois en rouge. Cela dépend.
Romaric B : Que penses-tu de Ganon ?
Link : Son apparence parle d'elle même. C'est un gros porc. Je lui en veux moins qu'à Zelda.
Romaric B : Ah ?
Link : Celle-ci est assez cruche pour tomber tout le temps dans le piège du gros cochon.
Romaric B : Il n'y a donc rien entre vous ?
Link : Si. Des donjons, de la bouillasse et des emmerdes... à chaque épisode.
Romaric B : Aucune histoire d'amour ?
Link : C'est pas facile de tomber amoureux d'un héro qui ne parle pas quand on est une princesse.
Romaric B : Je ressens de la frustration. Non ?
Link : Absolument pas. En 1993, j'ai commencé à faire des rêve où je voyais une fille sympa nommée Marine sur une île Cocolint. Marine serait plus mon genre.
Romaric B : Ah oui ! Dans "Link's the awakening" sur Game Boy ?
Link : C'est ça.
Romaric B : Mais tu ne peux plus y aller. Le poisson rêve est réveillé maintenant.
Link : Il suffit de fermer les paupière pour qu'il se rendorme.
Romaric B : Bon, eh bien... merci Link.
Link : De rien. Si vous avez d'autres questions vous savez où me trouver.
Romaric B : A bientôt.
Link : A bientôt.
mardi 3 février 2009
[Test] BLUE SHADOW
Dans un futur maintenant proche, en 2029, l'empereur Garuda a pris le pouvoir aux états unis ! Un pouvoir dictatorial qui a déjà causé de trop nombreuses morts. On fait donc appelle à deux ombres, deux ninjas, deux véritables "shadow runners" pour blaster le vilain violet démoniaque. La statue de la Liberté s'est vraissemblablement retournée pour se moucher et les tours du World Trade Center echappent de peu aux foudres du ciel. C'est avec cette introduction cataclysmique que commence le combat de nos deux héros.
Qui dit "deux ninjas" dit "deux joueurs". Vous incarnez au choix un ninja ou une ninja ; avec tous deux des aptitudes différentes. Lui est plutôt endurant et bleu. Elle est plutôt rapide et rose. Quel que soit votre choix, ils sont aussi maniables l'un que l'autre. Le fait de pouvoir jouer à deux, en même temps, est un bon atout pour un jeu en deux dimensions. Vous pourrez faire participer votre retro-passion à l'un de vos retro-copains. Peu importe qui a la meilleure coupe de cheveux puisque, de toute façon, vous allez combattre côte à côte !
La première étape du combat c'est le choix des armes. Vous débutez le jeu avec un simple sabre. L'exploration des niveaux vous donnera ensuite accès à des items grises, destructibles, qui vous fourniront de quoi batailler contre les robots de Garuda. Chaine, shuriken et bombes sont au rendez-vous. Nos deux ninjas risquent fort de se disputer les armes en se jetant littérallement dessus. Voyez plutôt !
Vous pouvez aussi améliorer votre arme initiale ! Chaque item "sabre" récupérées en plus de la première allongera considérablement la portée de votre sabre ! Il s'agit de loin de la meilleure arme. Une fois améliorée, celle-ci fendra les airs et déchiqutera les ennemis sur plusieurs rangées. Le sabre amélioré a néanmoins ses limites. En effet, si vous êtes touchés par les ennemis à maintes reprises vous perdrez lentement cet avantage. A terme, votre sabre redeviendra ridicule... c'est un sabre a double tranchant en quelque sorte.
Bon. Sur cette image on voit pas très bien mais... l'espèce de boomrang blanc là ! ben c'est l'echo du sabre ! Sinon, pour le reste, c'est un jeu de plate-forme classique, assez simple, jusqu'au niveau 4. Même si les combats sont plus simples à deux joueurs les scènes de voltiges, elles, seront plus ardues. Si l'autre est à la traine, il mourra tué par le scrolling. Le déroulement de l'écran sera votre principal adversaire en mode deux joueurs.
La voltige ! Parlons-en ! Nos deux héros, en plus d'êtres des guerriers de l'ombre, sont également de bons acrobates. Vous pouvez vous accrocher à certains plafonds et accéder ainsi au niveau supérieur sans passer par la case départ. Cette faculté donnera lieu à des scènes de hautes voltiges !
Particularité de ce jeu : vous ne possédez pas de vies. Vous avez vos points de vie en haut à gauche de l'écran et 5 continus pour finir l'aventure. En cas de chute fatale vous reviendrez à votre position initiale moyennant une perte de point de vie. Avec cela il sera difficile de battre tous les méchants boss de fin de niveau. Rassurez-vous leurs mouvements sont si répétitifs que vous parviendrez aisément à définir une stratégie pour en venir à bout.
Les musiques de Blue Shadow ne sont pas en reste et donne au jeu une ambiance diablement rythmée. Les sons du jeu sont agréables à l'oreille. Les décors post-apocalyptiques sont variés et vraiment travaillés. Des effets d'ombrage détaillés viennent finement enrichir la palette de couleur de la Nintendo. Cette formule, alliée à une excellente jouabilité, fait de Blue Shadow un hit incontournable du retrogamming sur Nes.
Les "+"
- Un mode deux joueurs simultané.
- Une excellente jouabilité.
- De bons décors.
- De bonnes musiques.
- Des armes interressantes.
- En mode deux joueurs, le scrolling est votre ennemi.
- Le scénario s'arrête à la page de présentation.
lundi 2 février 2009
[Test] ASMIK KUN LAND
Il s'agit d'un jeu de plate forme avec quelques séquences originales. Le maniement du héro est simple : B pour larguer une caisse (attaquer les ennemis), A pour sauter et les flèches directionnelles pour avancer... jusque là rien de très interressant. Il s'agit déviter les projectiles lancés par des serpents agressifs ; d'esquiver des lapins double-sauteurs ; de sauter avant que les foudres de noirs nuages ne s'abattent sur vous.
Au départ le jeu est vraiment difficile, non pas de prise en main, mais vraiment difficile. C'est un jeu de plate-forme pour Hardcore gamer ! Il n'y a pas de doute. La moindre touche adverse cause la mort du héro et la perte d'une vie. Cela vous ramenera au début du niveau... aie. Il faudra donc vous acharner, ou faire des sauvegardes émulateur, pour trouver du plaisir à l'aventure. Passée cette épreuve le jeu se trouvera véritablement succulent. Un trésor méconnu du grand public avec lequel vous pourrez frimer dans les soirées retrogaming. Je ne sais pas si c'est un jeu engagé contre la religion mais même les croix tuent. La preuve en image. Un face à face avec les Belmont de Castlevania serait fatal à notre dinausore rose.
Les subtilités géniales ne vont pas tarder ! Chaque ennemi tué vous rapporte un oeuf. Ces oeufs serviront à acheter des objets à la fin de chaque niveau. En effet, après avoir vaincu le boss à la course ou au "pierre-papier-ciseaux" vous pourrez dépenser vos oeufs chez le marchand. Vous pourrez également obtenir des vies supplémentaires pour faciliter l'aventure.
Cette gestion intelligente des ressources est relayée par un menu accessible grâce à la touche select. Il vous suffit maintenant de choisir votre objet et de l'utiliser. Une attaque en boule et un accelerateur de vitesse ! De quoi rendre notre dinosaure plus rapide et plus agile que jamais. Les choix tactiques s'en trouvent décuplés ! Mais vous n'êtes pas encore au bout de vos surprises !
Le jeu est encore pimenté par une trouvaille merveilleuse : les altérations d'état ! Le dinosaure est pris d'une crise de hoquet en altitude. S'il est pris d'un hoquet pendant un saut il s'arrêtera et tombera comme une pierre. S'il tombe dans une marre de boue il deviendra marron et glissant. Il faudra alors plonger dans de l'eau pure pour laver les miasmes. Une fois dans l'eau, une jauge d'oxygène apparaitra. Les poumons du dinosaure ne sont pas illimités. Autant de d'altérations et d'animations amusantes qui viennent enrichir les attitudes de notre dinosaure !
Les décors ont un aspect crayonnés. On a pas attendu Yoshi Island pour ça ! C'est une manie chez les dinosaures... Tiens mais c'est le sceau de Naruto ?! Quoiqu'il en soit on est surpris de découvrir ce genre de décors dans un si vieux jeu ! En revanche, les niveaux sont souvent repétitifs. Les tableaux se succèdent et, parfois, se ressemblent. Tiens il me semble l'avoir déjà vu cet écran là... enfin... il est joli c'est ce qui compte.
Les musiques, en revanche, ne sont ni fascinantes, ni ennuyeuses. On ne les retiendra pas, sitôt la console éteinte on les aura oubliées. Ce jeu n'en reste pas moins une bonne surprise ! La richesse des actions du héro, les décors, la jouabilité, l'inventaire et les boss de fin de niveau sont autant d'originalité pour un jeu de cette époque ! Un incontournable contrasté par une difficulté excessive... mais bon ! on ne fait pas d'omellette sans casser du dinosaure !
- Le héro jouit d'une animation variée, avec des altérations d'état.
- Les décors sont mignons.
- La jouabilité est très bonne.
- Une bonne gestion des ressources, des objets à utiliser dans l'inventaire.
Les "-"
- Le jeu est trop difficile.
- Quelques répétitions dans les tableaux.
[Test] COLOR A DINOSAUR.
Color a Dinosaur date de 1993. C'est un véritable OVNI sur les console de cette génération. Il s'agit d'un jeu vidéo interactif sur la NES (Nintendo entertainment System). Ce jeu n'a aucun but. Il ne s'agit pas de gagner des points d'expérience en dézinguant les habitants du jurassique mais bien de colorier un dinosaure façon papier peint. Un véritable dinosaure d'appartement.
Au début vous avez le choix entre 16 modèles allant du diplodocus au ptérodactyle. Il y a ensuite deux modes possibles : soit l'ordinateur propose automatiquement la zone à colorier et le joueur(?) ne choisit que la couleur, soit le joueur(?) choisit la zone et la couleur à appliquer. Ils sont trop mignons regardez :
Le réalisme des couleurs ! c'est ce qui marquera le joueur(?) : rayé bleu, façon tapisserie des années 80, rose saumon, bleu clair, etc. Personne n'était là pour vérifier les couleurs de nos monstres géants... mais quand même...
Le bonus c'est le coloriage de la rue ou de l'appartement dans lequel la photo a été prise. Eh oui, avec les couleurs proposées le dinosaure ressemblera d'avantage à une peluche posée dans une nurseries qu'à un vrai ! D'autant plus que le décor est un simple fond blanc. Blanc ? oui. Mais pas pour longtemps. Il est, lui aussi, coloriable.
Passons maintenant à la prise en main. A ça, c'est sûr, c'est un jeu pour les hardcore gamers il n'y a pas de doute. Les couleurs sont affichées à gauche de votre écran. Avec la touche B vous changer la couleur utilisée pour le coloriage. Avec les touches directionnelles vous déplacez, à l'écran, votre crayon. Enfin la touche A vous permet de colorier la zone sélectionnée. Le résultat :
Des briques ! des briques rouges Rémi ! Vous pouvez maintenant constater vous aussi le potentiel hautement artistique des couleurs. Du street dinosaurus art je dirais !
La musique MIDI et les sons ont de quoi très vite vous rendre fous. Entre "bip", les "booop", et "fffftrrrr"... le choix sonore enchante les oreilles du fan. La musique, mignonne à souhait, renforce votre immersion d'artiste. Un jeu à ne pas manquer donc.
Les "+" :
- Ils sont mignons.
- La musique mignonne.
- Le concept du jeu(?).
- Rapidité du curseur.
Les "-" :
- Le choix des couleurs.
- Le décor uni.
- La durée de vie du jeu : techniquement infinie, réellement limitée.
- Les sons horribles.