lundi 30 mars 2009

[Evenement] Retrom sur RetroStillAlive.

Je vous annonce ma joie d'être content d'être heureux de maintenant faire partie des pigistes de RetroStillAlive ! Je vous invite à visiter leur site remarquable avec des jaquettes de vieux jeux vidéos qui arrachent et surtout des articles de qualité... s'il vous plaît.

(Je tenais également à excuser mon mutisme de ces dernières semaines. L'édition de mon jeu de rôle me prend pas mal de temps. De plus, c'est la saison des conventions pour le jeu de rôle. Bref tout cela me tient très occupé. Mais je reviendrai bientôt !)

vendredi 6 février 2009

[Test] Bio Miracle

Bio Miracle Bokutte Upa (ou en français "Bio Miracle - Mon nom est Upa") est un jeu Konami sorti en 1988 au Japon. Il est ensuite adapté pour le public américain sur Famicon (l'équivalent de notre NES européenne) en 1993. Le scénario de ce jeu met en scène les aventures d'un tout petit prince nommé "Upa". Et quand je dis "petit" c'est même TRES petit. Le prince est en effet un nourrisson ! Les adultes ont été enlevés par un vilain démon : une sorte de vieille chèvre... Upa est le seul survivant de ses exactions. C'est donc à notre petit prince qu'incombe la libération de son pays. Armé de son courage et de son merveilleux hochet rouge, il doit sauver tous les adultes et tous les bébés du royaume magique. En langage Rambo ça donnerait un truc du style "Maintenant ça va chier... Areuuuh Areuuuh..."
L'aventure est lancée ! et c'est dans un jeu de plate-forme fabuleux que le prince va régler ces comptes. Les décors en deux dimensions font honneur à l'enfance. Le joueur navigue entre les couleurs pastel des bonbons, des gâteaux, des jouets et des légos ! Le personnage principal est somptueusement animé. La démarche du nourrisson donne des scènes délicieusement comiques. Lorsqu'il saute, on a le droit au célèbre "flying baby" et si d'aventure il chute de trop haut... il retombe sur les fesses, les quatre fers en l'air, montrant des signes de totale désapprobation. Alors prenez garde ! Ne bercez pas le prince trop près du mur... garder à l'esprit qu'il règnera bientôt.
Au maniement du hochet on voit tout de suite que le prince n'est pas né de la dernière couvée ! Chaque frappe le métamorphosera en un bébé déterminé et si d'aventure il récupère une invincibilité il se mettra sur ses deux jambes et, tout sourire, il rentrera dans le "lard" de ses ennemis. Le mot est bien choisi puisque notre tendre bambin à pour principaux ennemis... des cochons.
L'intérêt du jeu réside principalement dans le maniement du royal hochet. En effet, chaque ennemi vaincu de la sorte se transforme en ballon d'hélium susceptible d'envoyer le prince dans les airs. Les ennemis sont donc autant de plate-formes à créer. Cette gestion de l'attaque permet de résoudre quelques actions en finesse. On peut par exemple éviter des précipices insondables en volant par dessus ; ou bien tout simplement atteindre des lieux a priori inaccessibles à la noble détente du royal bambin. Alors, je vous le demande : le but de tout héro n'est-il pas de gonfler ses ennemis ? Si bien sûr ! et cette pieuvre en a clairement fait les frais.
Comme dans tous les bons jeux de plate-formes l'attaque est à double tranchant. Dans le célèbre "Bubbles Bobble", par exemple, les bulles servent d'attaque mais peuvent aussi vous pousser sur les ennemis. Il en va de même dans Bio Miracle ! Car, une fois gonfler, les ennemis peuvent être pousser violemment pour devenir des projectiles rapides et efficaces contre vos adversaires. Les ennemis ainsi lancés rebondissent contre les murs. C'est un puissant moyen d'attaque me direz-vous ? Oui. Mais... ces rebonds, calculés ou involontaires, auront vite fait de vous renvoyer le projectile dans la poire ! et cela, bien évidement, au détriment des points de vie du gros bébé bleu.
Au cours de son voyage le prince croise des petites boites rouges, ornementées de son noble visage, lui permettant de récupérer des points de vie (les cœurs en bas de l'écran), des points pour le high score, des invincibilités ou des vies. Non la pieuvre ! Cette boite n'est pas pour toi.
Les niveaux sont variés et offrent de légères différences de gameplay. Notre héro, par exemple, troquera son pyjama bleu contre une combinaison de plongée et voyagera sous l'eau pour y traquer la vermine.
Le jeu cache même des niveaux très surprenants. Notre bébé, par exemple, se baladera à l'intérieur de la cartouche du jeu ! et à l'envers s'il vous plait ! On se retrouve alors entouré de puces électroniques Konami, de circuits imprimés et d'ennemis particulièrement agressifs. S'il est facile de se balader à l'envers dans Megaman 5, par exemple, ou dans McDonaldland (pour ne citer qu'eux), il n'en va pas de même dans Bio Miracle. Penser à la construction de plateforme qui montent en descendant... c'est à vous rendre fou. Il faut une authentique logique de shadok pour passer ce niveau sans perdre de continu.
Le jeu souffre néanmoins d'un défaut fort regrettable : il n'y a pas de milieu de niveau. Si vous perdez une vie, vous recommencerez au tout début du niveau. Le jeu n'est pas difficile mais souvent très frustrant. Mourir contre un boss signifie refaire tout le parcourt qui vous y a mené. Le jeu devient alors monstrueusement répétitif et perd de son cachet original. Il y a des continus infinis mais ils ramènent au début du niveau principal. Perdre toutes ses vies au monde 2-3 c'est recommencer au niveau 2-1. Le jeu est facile, jouit d'un excellent gameplay mais peu de gens auront la patience d'aller jusqu'au bout de l'aventure. Ce jeu n'en reste pas moins une expérience à tester !

Les "+"
  • Un très bon Gameplay.
  • Un héro attachant.
  • Des niveaux amusants.
Les "-"
  • La mauvaise gestion des vies rend le jeu répétitif.

NOTE : 15/20

jeudi 5 février 2009

[Interview] Un voyage à Hyrule.

Romaric B : Bonjour et bienvenue sur le plateau de Retrom. Aujourd'hui un invité de marque. Un invité un peu spécial, puisqu'il s'agit de Link ! Eh oui. Le célèbre héro de la saga des "Legend Of Zelda". Bonjour Link.
Link : Bonjour. Merci de m'inviter sur ce plateau. C'est une chance d'avoir la parole.
Romaric B : Pourquoi donc ?
Link : Simplement parce que mon père, Shigeru Miyamoto, ne me l'a jamais donnée. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais je suis toujours muet dans mes aventures.
Romaric B : C'est vrai ça.
Link : Oui. C'est un aspect étrange des héros de mon père. Ils n'ont jamais le droit de s'exprimer. Je suis heureux de pouvoir le faire ici.
Romaric B : Mario est un peu privilégié sur ce point. Non ?
Link : Oh là. Je ne suis pas ici pour exprimer mes jalousies.

Romaric B :
Bien. Cela peut se comprendre aisément. Alors tu es né en Février 1986. Cela te fait quel âge maintenant ?
Link : 23 ans précisément. C'est mon anniversaire aujourd'hui.
Romaric B : Oh ! Joyeux anniversaire Link !
Link : Merci bien.
Romaric B : Alors quels sont tes hobbies.
Link : J'aime beaucoup batailler à l'épée.
Romaric B : Oui. On a vu ça. Dis donc, une question qui me brule les lèvres, ça ne te fait pas mal au crâne de tournoyer tout le temps ?
Link : Si ! Mais mon rôle est d'être courageux. Je ne vomirai jamais à l'écran. La vieille dans la grotte à l'ouest fait d'excellent médicament. Donc tout va bien.
Romaric B : Alors l'épée ?
Link : Oui j'ai commencé, comme tout le monde, avec une épée en bois. C'est un vieux dans une grotte qui me l'a filée. Je l'ai prise puis il a disparu comme par magie. Je ne l'ai jamais revu. Ensuite je suis passé à des épées de meilleure qualité. Une épée en argent puis une épée en or à l'âge de 5 ans.
Romaric B : Dans le célèbre "A link to the past" sorti sur Super Nintendo en 1991. C'est bien ça ? C'est là aussi que tu as appris à tourner sur toi même. Avec cette fameuse technique de l'épée tournoyante.
Link : Oui exactement.
Romaric B : As-tu un autre hobbie ?
Link : Oui. La musique.
Romaric B : L'ocarina que tu as appris la même année ?
Link : Non ? J'ai commencé plus tôt. A un an je jouais déjà de la flute. C'était un instrument genant. En jouer provoquait systématiquement des tornades qui me laissaient à droite à gauche.
Romaric B : Plutôt pratique en fait ?
Link : J'aimerais vous y voir !
Romaric B : Oui mais ça ramenait directement devant les temples ?
Link : Justement ! Raison de plus ! Les temples sont bourrés de momies, de serpents, de squelettes.
Romaric B : L'ocarina c'est donc mieux ?
Link : Oui. Je joue de façon plus variée et les effets sont plus bénéfiques. Le petit oiseau d'Hyrule est beaucoup plus sympa que ces vilaines tornades pleines de sable et de cochoneries.

Romaric B :
Ok. Alors parle nous un peu d'hyrule.
Link : Oh là... vaste programme. Pour commencer je dirais qu'Hyrule est un monde merveilleux créé par l'interaction de 3 puissances majeures : la Sagesse, la Force et le Courage. C'est ce que nous appelons la Triforce. Chacune de ces puissances veut prendre le pouvoir. Chaque héro de l'histoire représente l'une d'entre elle. Ce gros cochon de Ganon représente la Force, la charmante Zelda représente la Sagesse et moi le Courage. Le déséquilibre des puissances entrainent le malheur d'Hyrule. La plupart du temps Ganon cherche à s'emparer de Zelda... C'est alors à moi de faire tout le boulot ! Je dois récupérer des armes, des pouvoirs magiques, des fragments de triforce... bref, je parcours les donjons et les labyrinthes pour sauver le monde. C'est un travail à temps plein. Je suis très mal payé.
Romaric B : La princesse Zelda doit avoir les moyens pourtant ?
Link : Les rubis que je récupère me sont souvent volés ! En plus je dois systématiquement les utiliser pour acheter des trucs.
Romaric B : Ok. Est-ce que tu es un elf ?
Link : J'ai les oreilles pointues, je sais bien tirer à l'arc...
Romaric B : Ca ne fait donc aucun doute... Tu es habillé en vert en plus.
Link : Non ça c'est autre chose. C'est mon adhésion au parti écologiste d'Hyrule. Le PEH. Mais bon... il m'arrive de changer de vêtements, contrairement aux autres héros de jeu vidéo. Selon les armures que je porte, je suis parfois en bleu parfois en rouge. Cela dépend.

Romaric B :
Que penses-tu de Ganon ?
Link : Son apparence parle d'elle même. C'est un gros porc. Je lui en veux moins qu'à Zelda.
Romaric B : Ah ?
Link : Celle-ci est assez cruche pour tomber tout le temps dans le piège du gros cochon.
Romaric B : Il n'y a donc rien entre vous ?
Link : Si. Des donjons, de la bouillasse et des emmerdes... à chaque épisode.
Romaric B : Aucune histoire d'amour ?
Link : C'est pas facile de tomber amoureux d'un héro qui ne parle pas quand on est une princesse.
Romaric B : Je ressens de la frustration. Non ?
Link : Absolument pas. En 1993, j'ai commencé à faire des rêve où je voyais une fille sympa nommée Marine sur une île Cocolint. Marine serait plus mon genre.
Romaric B : Ah oui ! Dans "Link's the awakening" sur Game Boy ?
Link : C'est ça.
Romaric B : Mais tu ne peux plus y aller. Le poisson rêve est réveillé maintenant.
Link : Il suffit de fermer les paupière pour qu'il se rendorme.
Romaric B : Bon, eh bien... merci Link.
Link : De rien. Si vous avez d'autres questions vous savez où me trouver.
Romaric B : A bientôt.
Link : A bientôt.

mardi 3 février 2009

[Test] BLUE SHADOW

Blue Shadow est sorti sur NES (nintendo entertainment system) en 1991. Il fait parti de ces bons vieux jeux de "plate-forme-ninjas". A l'image du célèbre "shadow warrior" sorti egalement sur NES la même année en Europe.

Dans un futur maintenant proche, en 2029, l'empereur Garuda a pris le pouvoir aux états unis ! Un pouvoir dictatorial qui a déjà causé de trop nombreuses morts. On fait donc appelle à deux ombres, deux ninjas, deux véritables "shadow runners" pour blaster le vilain violet démoniaque. La statue de la Liberté s'est vraissemblablement retournée pour se moucher et les tours du World Trade Center echappent de peu aux foudres du ciel. C'est avec cette introduction cataclysmique que commence le combat de nos deux héros.

Qui dit "deux ninjas" dit "deux joueurs". Vous incarnez au choix un ninja ou une ninja ; avec tous deux des aptitudes différentes. Lui est plutôt endurant et bleu. Elle est plutôt rapide et rose. Quel que soit votre choix, ils sont aussi maniables l'un que l'autre. Le fait de pouvoir jouer à deux, en même temps, est un bon atout pour un jeu en deux dimensions. Vous pourrez faire participer votre retro-passion à l'un de vos retro-copains. Peu importe qui a la meilleure coupe de cheveux puisque, de toute façon, vous allez combattre côte à côte !

La première étape du combat c'est le choix des armes. Vous débutez le jeu avec un simple sabre. L'exploration des niveaux vous donnera ensuite accès à des items grises, destructibles, qui vous fourniront de quoi batailler contre les robots de Garuda. Chaine, shuriken et bombes sont au rendez-vous. Nos deux ninjas risquent fort de se disputer les armes en se jetant littérallement dessus. Voyez plutôt !

Vous pouvez aussi améliorer votre arme initiale ! Chaque item "sabre" récupérées en plus de la première allongera considérablement la portée de votre sabre ! Il s'agit de loin de la meilleure arme. Une fois améliorée, celle-ci fendra les airs et déchiqutera les ennemis sur plusieurs rangées. Le sabre amélioré a néanmoins ses limites. En effet, si vous êtes touchés par les ennemis à maintes reprises vous perdrez lentement cet avantage. A terme, votre sabre redeviendra ridicule... c'est un sabre a double tranchant en quelque sorte.

Bon. Sur cette image on voit pas très bien mais... l'espèce de boomrang blanc là ! ben c'est l'echo du sabre ! Sinon, pour le reste, c'est un jeu de plate-forme classique, assez simple, jusqu'au niveau 4. Même si les combats sont plus simples à deux joueurs les scènes de voltiges, elles, seront plus ardues. Si l'autre est à la traine, il mourra tué par le scrolling. Le déroulement de l'écran sera votre principal adversaire en mode deux joueurs.

La voltige ! Parlons-en ! Nos deux héros, en plus d'êtres des guerriers de l'ombre, sont également de bons acrobates. Vous pouvez vous accrocher à certains plafonds et accéder ainsi au niveau supérieur sans passer par la case départ. Cette faculté donnera lieu à des scènes de hautes voltiges !

Particularité de ce jeu : vous ne possédez pas de vies. Vous avez vos points de vie en haut à gauche de l'écran et 5 continus pour finir l'aventure. En cas de chute fatale vous reviendrez à votre position initiale moyennant une perte de point de vie. Avec cela il sera difficile de battre tous les méchants boss de fin de niveau. Rassurez-vous leurs mouvements sont si répétitifs que vous parviendrez aisément à définir une stratégie pour en venir à bout.

Les musiques de Blue Shadow ne sont pas en reste et donne au jeu une ambiance diablement rythmée. Les sons du jeu sont agréables à l'oreille. Les décors post-apocalyptiques sont variés et vraiment travaillés. Des effets d'ombrage détaillés viennent finement enrichir la palette de couleur de la Nintendo. Cette formule, alliée à une excellente jouabilité, fait de Blue Shadow un hit incontournable du retrogamming sur Nes.

Les "+"
  • Un mode deux joueurs simultané.
  • Une excellente jouabilité.
  • De bons décors.
  • De bonnes musiques.
  • Des armes interressantes.
Les "-"
  • En mode deux joueurs, le scrolling est votre ennemi.
  • Le scénario s'arrête à la page de présentation.
NOTE : 16/20

lundi 2 février 2009

[Test] ASMIK KUN LAND

Asmik kun land... voyez-vous ça. Le design du héro rappelle les célèbres dinosaures de Bubble Bobble. Ils ont probablement un lointain lien de parenté. Quoiqu'il en soit celui-ci ne crache pas de bulles mais attaque avec ses pets... en tous cas avec du vent sortant de dessous sa queue...
Ce jeu est sorti sur NES (nintendo entertainement system) en 1991.
Il s'agit d'un jeu de plate forme avec quelques séquences originales. Le maniement du héro est simple : B pour larguer une caisse (attaquer les ennemis), A pour sauter et les flèches directionnelles pour avancer... jusque là rien de très interressant. Il s'agit déviter les projectiles lancés par des serpents agressifs ; d'esquiver des lapins double-sauteurs ; de sauter avant que les foudres de noirs nuages ne s'abattent sur vous.

Au départ le jeu est vraiment difficile, non pas de prise en main, mais vraiment difficile. C'est un jeu de plate-forme pour Hardcore gamer ! Il n'y a pas de doute. La moindre touche adverse cause la mort du héro et la perte d'une vie. Cela vous ramenera au début du niveau... aie. Il faudra donc vous acharner, ou faire des sauvegardes émulateur, pour trouver du plaisir à l'aventure. Passée cette épreuve le jeu se trouvera véritablement succulent. Un trésor méconnu du grand public avec lequel vous pourrez frimer dans les soirées retrogaming. Je ne sais pas si c'est un jeu engagé contre la religion mais même les croix tuent. La preuve en image. Un face à face avec les Belmont de Castlevania serait fatal à notre dinausore rose.

Les subtilités géniales ne vont pas tarder ! Chaque ennemi tué vous rapporte un oeuf. Ces oeufs serviront à acheter des objets à la fin de chaque niveau. En effet, après avoir vaincu le boss à la course ou au "pierre-papier-ciseaux" vous pourrez dépenser vos oeufs chez le marchand. Vous pourrez également obtenir des vies supplémentaires pour faciliter l'aventure.

Cette gestion intelligente des ressources est relayée par un menu accessible grâce à la touche select. Il vous suffit maintenant de choisir votre objet et de l'utiliser. Une attaque en boule et un accelerateur de vitesse ! De quoi rendre notre dinosaure plus rapide et plus agile que jamais. Les choix tactiques s'en trouvent décuplés ! Mais vous n'êtes pas encore au bout de vos surprises !


Le jeu est encore pimenté par une trouvaille merveilleuse : les altérations d'état ! Le dinosaure est pris d'une crise de hoquet en altitude. S'il est pris d'un hoquet pendant un saut il s'arrêtera et tombera comme une pierre. S'il tombe dans une marre de boue il deviendra marron et glissant. Il faudra alors plonger dans de l'eau pure pour laver les miasmes. Une fois dans l'eau, une jauge d'oxygène apparaitra. Les poumons du dinosaure ne sont pas illimités. Autant de d'altérations et d'animations amusantes qui viennent enrichir les attitudes de notre dinosaure !

Les décors ont un aspect crayonnés. On a pas attendu Yoshi Island pour ça ! C'est une manie chez les dinosaures... Tiens mais c'est le sceau de Naruto ?! Quoiqu'il en soit on est surpris de découvrir ce genre de décors dans un si vieux jeu ! En revanche, les niveaux sont souvent repétitifs. Les tableaux se succèdent et, parfois, se ressemblent. Tiens il me semble l'avoir déjà vu cet écran là... enfin... il est joli c'est ce qui compte.

Les musiques, en revanche, ne sont ni fascinantes, ni ennuyeuses. On ne les retiendra pas, sitôt la console éteinte on les aura oubliées. Ce jeu n'en reste pas moins une bonne surprise ! La richesse des actions du héro, les décors, la jouabilité, l'inventaire et les boss de fin de niveau sont autant d'originalité pour un jeu de cette époque ! Un incontournable contrasté par une difficulté excessive... mais bon ! on ne fait pas d'omellette sans casser du dinosaure !


Les "+"
  • Le héro jouit d'une animation variée, avec des altérations d'état.
  • Les décors sont mignons.
  • La jouabilité est très bonne.
  • Une bonne gestion des ressources, des objets à utiliser dans l'inventaire.

Les "-"
  • Le jeu est trop difficile.
  • Quelques répétitions dans les tableaux.
Note : 16/20

[Test] COLOR A DINOSAUR.


Color a Dinosaur date de 1993. C'est un véritable OVNI sur les console de cette génération. Il s'agit d'un jeu vidéo interactif sur la NES (Nintendo entertainment System). Ce jeu n'a aucun but. Il ne s'agit pas de gagner des points d'expérience en dézinguant les habitants du jurassique mais bien de colorier un dinosaure façon papier peint. Un véritable dinosaure d'appartement.

Au début vous avez le choix entre 16 modèles allant du diplodocus au ptérodactyle. Il y a ensuite deux modes possibles : soit l'ordinateur propose automatiquement la zone à colorier et le joueur(?) ne choisit que la couleur, soit le joueur(?) choisit la zone et la couleur à appliquer. Ils sont trop mignons regardez :

Le réalisme des couleurs ! c'est ce qui marquera le joueur(?) : rayé bleu, façon tapisserie des années 80, rose saumon, bleu clair, etc. Personne n'était là pour vérifier les couleurs de nos monstres géants... mais quand même...

Le bonus c'est le coloriage de la rue ou de l'appartement dans lequel la photo a été prise. Eh oui, avec les couleurs proposées le dinosaure ressemblera d'avantage à une peluche posée dans une nurseries qu'à un vrai ! D'autant plus que le décor est un simple fond blanc. Blanc ? oui. Mais pas pour longtemps. Il est, lui aussi, coloriable.

Passons maintenant à la prise en main. A ça, c'est sûr, c'est un jeu pour les hardcore gamers il n'y a pas de doute. Les couleurs sont affichées à gauche de votre écran. Avec la touche B vous changer la couleur utilisée pour le coloriage. Avec les touches directionnelles vous déplacez, à l'écran, votre crayon. Enfin la touche A vous permet de colorier la zone sélectionnée. Le résultat :

Des briques ! des briques rouges Rémi ! Vous pouvez maintenant constater vous aussi le potentiel hautement artistique des couleurs. Du street dinosaurus art je dirais !

La musique MIDI et les sons ont de quoi très vite vous rendre fous. Entre "bip", les "booop", et "fffftrrrr"... le choix sonore enchante les oreilles du fan. La musique, mignonne à souhait, renforce votre immersion d'artiste. Un jeu à ne pas manquer donc.

Les "+" :

  • Ils sont mignons.
  • La musique mignonne.
  • Le concept du jeu(?).
  • Rapidité du curseur.

Les "-" :

  • Le choix des couleurs.
  • Le décor uni.
  • La durée de vie du jeu : techniquement infinie, réellement limitée.
  • Les sons horribles.
Note : 10/20